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Pêche en kayak sur la Dordogne

Sur la commune de Lanzac, située au nord-ouest du département du Lot (46), sillonne la belle Dordogne qui file tantôt sur les galets ou serpente aux pieds de falaises gigantesques ! Quoi de plus passionnant pendant la période estivale que de descendre son fil en canoë à la recherche des carnassiers qui vivent ici en grande quantité !

Le dépaysement est total. Le village de Lanzac dévoile plusieurs types de paysages, notamment deux châteaux surplombant la Dordogne, puis une plaine alluviale immense. Le plateau accidenté sur le causse est de toute beauté, d’ailleurs un belvédère offre une superbe vue sur les méandres de la Dordogne.

Comment y aller ?

 ■Notre guide
Luc Matosévic - FISH AND GITES
72 Route de Laborie - 46200 LANZAC
Tél. 06 11 38 15 35
E-mail : matosevic.luc1@orange.fr
Siret : 332 819 713 00055 - APE : 5520Z - BPJEPS : BP 033 15 0597
 ■Fédération départementale 46
 ■Fédération du Lot pour la pêche et la protection du milieu aquatique
133, Quai Cappus 46000 Cahors
05 65 35 50 22 / info@pechelot.com

Ne prenez que l’essentiel

Descendre une rivière comme la Dordogne en canoë nécessite de fournir un bel effort d’adaptation. Nous avons pris chacun deux ensembles. Un léger pour traquer perches, truites, chevesnes et barbeaux puis un second plus puissant car de gros brochets hantent les lieux. Côté leurres, c’est la même chose, il faut se rendre à l’évidence, notre canoë ne peut transporter tous nos habituels bakkans, une ou deux boîtes devront suffire. Le choix devient donc vite cornélien ! Je vous conseille un sac à dos étanche pour tous vos accessoires, mais surtout, pour ne rien perdre et endommager s’il vous arrive de chavirer. Par habitude, je fais confiance aux sacs HPA, qui non seulement sont totalement étanches mais aussi d’une solidité à toute épreuve.

Les zébrées sont très présentes sur le parcours.
Crédit photo : Nicolas Bensussan

Premières touches

Notre départ s’effectue sur une belle plage de sable, les niveaux sont bas, ce qui est important pour limiter les risques de ce type de descente ! Les premiers lancers se font dans un grand goure profond qui forme une vaste retourne au pied d’une falaise. Au second lancer, une belle tape sanctionnée d’un ferrage me rapporte une perche de 30 cm ! Les zébrées seront d’ailleurs au cours de cette journée parmi les carnassiers les plus actifs, sans doute à cause de leur forte présence sur le secteur. Je les recherche tout particulièrement avec un petit D’Fin de chez Daiwa, orange pailleté, sur une tête plombée de 5 g avec une pointe en 18 centièmes, car l’eau est vraiment très claire sous ce grand soleil ! Le paysage est à couper le souffle et Jean-Didier, qui navigue avec moi dans ce canoë à deux places et qui connaît le secteur, me désigne un courant plus lent qui vient lécher les falaises. Nous lançons nos leurres sur le secteur et prenons plusieurs perches qui se battent comme des diables. Un arbre immergé, coincé contre la falaise par le courant semble leur servir de garde-manger car des quantités impressionnantes de vairons et de vandoises y ont trouvé refuge ! Un gros banc de perches se tient non sans hasard juste à l’arrière de l’obstacle.

Premier brochet juste sous le château qui surplombe la rivière.
Crédit photo : Christophe Courtois

La vie de château

Alors que nous continuons notre descente, c’est sous le regard d’un superbe château qui surplombe la rivière que je vais piquer mon premier brochet au détour d’un grand remous. À la tombée du leurre, la touche est immédiate et lourde. Le poisson sonde et je reconnais tout de suite l’attaque d’un brochet. Le problème, c’est que mon bas de ligne en 18 centièmes ne lui était pas destiné mais finalement il tiendra le coup. Ce n’est pas un monstre, il dépasse juste les 60 centimètres mais sur un ensemble light et en canoë, la bagarre prend une tout autre dimension ! Ce brochet bien marbré retrouvera rapidement son élément. Nous prendrons encore quelques perches et nos amis un ou deux chevesnes. La richesse du biotope est telle que chaque prise dans un tel paysage décuple l’action de pêche…

Petit stop sur un radier qui va nous rapporter une truite sauvage
Crédit photo : Christophe Courtois

De magnifiques radiers

Plus à l’aval, nous faisons une pause sur la berge pour prendre une petite collation et Jean-Didier pique avec un petit poisson nageur une jolie truite autochtone aux couleurs ravissantes. Juste à l’aval, je me bagarre quelques instants avec un gros barbeau qui est venu chiper mon leurre souple. Malheureusement, il finira par se décrocher dans le courant. Nous poursuivons notre périple alors que des dizaines de poissons passent tranquillement sous notre embarcation. Rien de tel pour des pêcheurs passionnés que de contempler toutes ces espèces dans leur milieu naturel. La plupart du temps, je prends les perches à vue dès que j’aperçois un banc de quelques individus. Observer les zébrées se ruer sur nos petits leurres dans à peine 1,50 m d’eau est un vrai régal. Non seulement le canoë n’effraie pas les poissons, mais il permet aussi de faire halte sur des secteurs très favorables, parfois peu accessibles du bord. Cela a permis notamment à Nicolas, sur une autre embarcation, de pêcher un bras de la rivière avec un certain succès face aux chevesnes plutôt méfiants sur le secteur. Il utilisait un Woodlouse d'Illex juste piqué sur un hameçon qui les surprenait à la tombée sous les branches.

Les pêches fines seront les plus rentables dans ces eaux très claires.
Crédit photo : Christophe Courtois

Observer et s’adapter

Descendre une rivière au fil de l’eau nécessite pour réussir de parfaitement s’intégrer au milieu, de bien observer avec attention, tout d’abord afin d’éviter certains dangers mais aussi pour réussir sa partie de pêche. La Dordogne est une rivière capricieuse et la belle saison est sans aucun doute la meilleure saison pour découvrir son cours et toutes ses richesses piscicoles. Les secteurs qui retiennent les poissons sont toujours ceux qui sont les plus profonds, mais aus si tous les postes encombrés de bois morts. En pleine journée, cherchez les postes à l’ombre où les carnassiers se sentent tranquilles et sont rarement dé rangés. Le kayak est l’outil parfait pour leur présenter un leurre en toute discrétion. Bien souvent, les premiers lancers font toute la différence car l’effet de surprise dans ces eaux claires est primordial. Prenez une bonne provision de leurres souples, ce sont les moins onéreux et ils vous feront prendre presque toutes les espèces présentes quitte à en perdre un ou deux dans de gros bois morts jadis portés par les crues et restés coincés entre les rochers de cette rivière sauvage.

Une jolie truite capturée par Jean-Didier.
Crédit photo : Christophe Courtois

Le matériel en kayak

 Perches, truites, chevesnes et barbeaux :

  •  Canne Prorex Perch life, moulinet Daiwa Exceler
  • Tresse 10 centièmes avec pointe en 18 ou 20 centièmes J Fluoro Daiwa
  • Leurres souples D’Fin Daiwa, Rapala Crushcity the kickman

Brochets :

  • Canne Daiwa Tatula casting 7’3 Heavy, moulinet casting Tatula 100
  • Tresse 22 centièmes
  • Leurres souples, jerkbaits, spinnerbaits et jerks minnows
  • Sac à dos étanche HPA infladry 25

 

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