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10 conseils pour prendre au casting jig

Nombreux sont ceux qui se demandent comment pêcher avec ce leurre métallique longiforme qui n’est ni tout à fait une lame vibrante ni tout à fait une cuiller ondulante et n’adopte finalement aucune nage particulière. Or, bien choisi et bien utilisé, le casting jig se révèle redoutable, en mer et en eau douce.

1 Connaître les formes


Crédit photo : Julien Mathien

 

La forme du casting jig agit sur son comportement et sa nage dans l’eau. Tous sont longiformes mais certains modèles sont plus ou moins larges, plus ou moins plats ou possèdent des formes particulières. Ces petites disparités sont à prendre en compte quand on choisit son jig. Un modèle effilé va descendre très vite dans la couche d’eau, par exemple, tandis qu’un modèle de même poids mais plus large aura tendance à planer. Les jigs légèrement tordus oscillent un peu à la manière d’une cuiller ondulante alors que les modèles munis d’une face semblable à une quille de bateau papillonnent à la descente. Autant de détails qu’il faut savoir utiliser à bon escient.

 

2 Adapter la taille


Crédit photo : Julien Mathien

Sur le marché, on trouve de minuscules casting jigs de 2g mesurant à peine plus d’un centimètre mais également des modèles pesant plus de 300g qui sont dédiés aux plus gros chasseurs marins. Il faut bien entendu adapter la taille et le poids du jig retenu en fonction du prédateur que l’on recherche et à la profondeur du poste que l’on prospecte. Il est difficile d’établir une règle vraiment précise mais une valeur d’un gramme par mètre d’eau semble adaptée pour pêcher en eaux calmes tandis qu’il faudra plutôt compter deux à trois grammes par mètre si l’on pêche en rivière à cause du courant, et évidemment encore bien plus en cas de pêche au grand large, en mer.

 

3 Affiner l'armement


Crédit photo : Julien Mathien

Chaque jig possède deux anneaux d’attache, un à chaque extrémité, sur lesquels on ajoute le ou les armements. Les modèles de petite taille sont souvent fournis avec un petit hameçon triple en queue qui convient bien pour les pêches légères en eau douce tandis que les modèles de plus de 30g sont plus souvent vendus avec un assist hook. Si ce n’est pas le cas, il est préférable d’équiper le jig de ce type d’hameçon qui facilite son aspiration, limite les accrocs sur le fond, les décrochages et les risques de blessure. Les assist hooks peuvent être installés en tête comme en queue du leurre sans jamais altérer sa nage.

 

4 Prudence avec l'agrafe


Crédit photo : Julien Mathien

L’utilisation d’une agrafe n’entrave en rien la nage d’un casting jig. Même si l’usage d’un nœud de raccord direct avec le bas de ligne est sans doute préférable, ceux qui préfèrent utiliser une agrafe pour gagner du temps et faciliter le changement de leurre devront simplement veiller à utiliser un modèle de taille et de résistance cohérentes avec le reste du montage. Il faut de toute façon vérifier régulièrement son intégrité et ne pas hésiter à en changer si besoin. Avec les casting jigs de moins de 10 g, notamment ceux destinés à être animés à l’aplomb, il est néanmoins préférable de ne pas utiliser d’agrafe pour limiter au maximum les risques d’emmêlements

 

5 Des fils pas trop forts


Crédit photo : Julien Mathien

On utilise plutôt des corps de ligne en tresse permettant de lancer très loin, de ressentir la moindre tension dans la ligne et d’imprimer des animations précises à distance. Pour le bas de ligne, on utilise un fluorocarbone d’un diamètre adapté au poids du jig et à l’espèce recherchée. Un diamètre inférieur à 25/100 convient pour un casting jig de moins de 10 g, tandis qu’il vaut mieux opter pour un bon 35/100 avec un modèle de 40 g. Pour pêcher en présence d’obstacles ou sur des fonds encombrés, il est toujours possible d’opter pour un diamètre plus fort, sans exagérer pour ne pas altérer la nage du jig.

 

6 La bonne canne pour lancer


Crédit photo : Julien Mathien

Les casting jigs sont des morceaux de plomb qui se lancent à distance sans effort. Il n’est donc pas nécessaire de posséder une canne très longue pour parvenir à lancer loin. Un modèle de 2,10 m (de puissance adaptée à vos castings jigs) convient dans la plupart des situations. Pour pêcheur du bord, une canne plus longue, jusqu’à 3 m, sera tout de même plus pratique pour lancer d’abord mais surtout pour animer à distance. On privilégie des cannes d’action plutôt rapide (fast) voire très rapide (x fast) pour animer et ressentir avec précision son casting jig en action

 

7 Varier l'animation


Crédit photo : Julien Mathien

Casting jig signifie jig à lancer. C’est en effet sa fonction de base car ce type de leurre fend l’eau sans difficulté. On peut donc le faire évoluer au cœur des eaux vives, en rivière, là ou les autres leurres seraient balayés par les courants. Grâce à sa densité, on peut attendre des distances de lancer exceptionnelles. On peut ensuite se contenter de ramener en linéaire. Le jig oscille alors plus ou moins profondément sous la surface, selon son poids et la vitesse de récupération. On peut donc peigner toutes les couches d’eau, en variant ces deux critères. On peut également ponctuer ses animations de quelques coups de scion secs pour faire virevolter et briller le jig sous la surface. Il est aussi possible de rendre un peu de bannière pour le laisser couler naturellement quelques secondes avant de reprendre la récupération.

 

8 La bonne canne pour la verticale


Crédit photo : Julien Mathien

Pour pêcher à l’aplomb, on utilise en général une canne courte, mesurant moins de 1,90 m, en adaptant là aussi sa puissance au poids du jig utilisé. Une canne avec une pointe souple en fibre et un long talon sera parfaite pour descendre et animer un jig lourd, dans les grandes profondeurs marines par exemple. À l’opposé, une action rapide et un talon court conviennent mieux pour animer énergiquement un casting jig de faible grammage sur le fond de rivières ou de lacs où l’on pratique rarement au-delà de 12 m.

 

9 Animer en verticale


Crédit photo : Julien Mathien

Pour animer un jig léger à la verticale, en rivière, on le laisse d’abord descendre jusqu’au fond. On tend la bannière avant de réaliser une tirée courte et sèche pour faire décoller le leurre. On raccompagne ensuite sa descente jusqu’au fond, sans la brider pour laisser le jig planer et papillonner tel un petit alevin mourant. Cette animation est utilisable en mer sur les côtes mais, au large en grande profondeur, on anime de manière différente avec une canne à la pointe souple. On laisse le leurre descendre sur le fond puis on le décolle d’un petit coup de scion suivi de quelques tours de manivelle avant de faire une pause de quelques secondes et de renouveler la même opération à deux ou trois reprises.

 

10 Ajouter une palette


Crédit photo : Julien Mathien

Voilà un léger détail qui peut faire une grosse différence! L’ajout d’une petite palette tournante fonctionne sur de nombreux leurres et les casting jigs ne dérogent pas à cette règle. Cela apporte des effets vibratoires et lumineux très attractifs et ralentit par la même occasion la descente du leurre dans la couche d’eau, qu’on pêche en linéaire ou en verticale. Certains modèles en sont déjà munis d’origine mais rien n’est plus facile que d’en ajouter une sur un modèle qui en est dépourvu. Il faut simplement prendre soin de choisir une palette adaptée à la taille du jig et de la raccorder avec un émerillon baril suffisamment long pour qu’elle oscille sous l’hameçon du jig sans s’y emmêler.

 

 

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