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Econome et polyvalent : le montage drop-shot

Économique, très polyvalent, souvent utile et parfois même incontournable, le montage drop-shot est simple à réaliser. Son principal intérêt réside dans la dissociation entre leurre et plombée. Ça n’a l’air de rien mais ça change tout !

1. Le principe

Le leurre est monté en potence au-dessus du plomb qui seul touche le fond. Il est donc présenté décollé, à une hauteur réglable, aussi longtemps qu’on le veut et n’offre pas de résistance à l’aspiration. Il y a donc moins de relâchés et le leurre est mieux engamé. En outre, le plomb et l’hameçon étant dissociés, on peut très bien lester lourdement un très petit leurre, un streamer ou un appât naturel. Ce montage est plus destiné aux pêches précises qu’aux grandes prospections rapides.

2. Le nœud de base

La principale subtilité réside dans le choix du nœud utilisé pour installer l’hameçon. La solidité n’est en effet pas le seul critère, la présentation est importante, notamment le principe qui veut que la pointe de l’hameçon soit de préférence orientée vers le haut, pour garantir un meilleur ferrage. À l’origine, le nœud de référence pour réaliser le drop-shot était le Palomar, extrêmement solide mais pas forcément le meilleur en termes de présentation.

3. Le nœud drop-shot

On utilisera plutôt un nœud bien spécifique, spécialement conçu pour ce montage. À notre connaissance, il n’est d’ailleurs utile à rien d’autre ! Il en existe deux versions, la principale différence étant l’endroit où on le serre. Ça peut être sur la hampe de l’hameçon, juste derrière l’œillet, la présentation étant alors parfaite mais la solidité relative. Si on serre le nœud juste devant l’œillet, alors la solidité est bien meilleure mais la présentation moins bonne.

4. Le montage en potence

Certains préfèrent attacher l’hameçon au bout d’une courte potence, qui est elle-même reliée à une petite bouclette ménagée sur la ligne principale. L’avantage serait d’obtenir ainsi une liberté encore plus grande du leurre. En outre, si la potence est de section plus fine, on ne perd que l’hameçon en cas d’accrochage. Intéressant dans les secteurs boisés.

5. Bien choisir l’hameçon

Si en théorie n’importe quel hameçon simple à œillet peut convenir, on obtient de meilleurs résultats avec un modèle spécial drop-shot pour piquer le leurre souple par le nez : fin de fer, avec une courbure serrée voire anguleuse pour bien caler le leurre et une pointe hyper piquante à micro-ardillon. La finesse de fer est importante car on utilise souvent une canne légère ne permettant pas des ferrages appuyés. Notre préférence : le Worm39 (Gamakatsu) n°6 à 2.

6. L’option texan

Dans les secteurs où un hameçon à pointe apparente pose problème (herbier, bois mort, etc.), on pourra utiliser de préférence un hameçon texan, l’inconvénient étant qu’on ne peut alors plus exploiter de tout petits leurres. C’est une excellente méthode pour le sandre et la perche en milieu hostile. Là encore, il faut un modèle fin de fer, existant en petites tailles et hyper-piquant, de préférence wide gap (à grande ouverture). Notre préférence : le 7310 (VMC) n°2 à 2/0.

7. Les hameçons à émerillon

Exclusivement conçus pour le drop-shot, ces hameçons sont équipés d’un petit émerillon qui traverse l’œillet. Moins discrets, ils limitent le vrillage et règlent le problème du nœud puisque n’importe lequel sur les œillets de l’émerillon convient. On peut également utiliser un fil de moindre résistance vers la plombée, de sorte que si elle se coince, on ne perd pas l’hameçon. Ces types d’hameçons existent en version classique ou texan.

8. Pour le brochet

Un montage drop-shot est en théorie impossible à réaliser sur de l’acier ou du gros fluorocarbone. On est donc à la merci des dents du brochet, notamment les jeunes sujets friands de petits leurres. Faut-il donc renoncer au drop-shot dans les eaux riches en brochetons ? Non car il existe une astuce pour éviter les coupes, avec un hameçon à émerillon : on intercale une fine crinelle d’acier ou de titane (3 ou 6 kg) entre l’hameçon et le corps de ligne. La discrétion reste très acceptable.

9. Le choix du lest

Pour le plomb, la forme ronde est la moins performante car elle accroche facilement dans les cailloux et les herbiers. La forme tige est parfaite pour les herbiers mais offre un moins bon contact, la forme football étant parfaite pour les cailloux. La forme goutte d’eau est un bon compromis pour la plupart des fonds. L’attache rapide qui se coince sur le fil permet de varier la distance plomb-leurre facilement et se détache de la ligne en cas d’accroc. Mais sur fond propre, un simple plomb d’Arlesey convient très bien.

10. Les zones à risque

Pour les secteurs très caillouteux où le plomb se coince facilement, on peut utiliser un chapelet de petites chevrotines pincées sur le fil, un plomb chaînette, un plomb chaussette (peu discret) ou une grosse chevrotine qui en cas de blocage se libérera sur une forte traction. On peut aussi monter le plomb sur un brin cassant de moindre résistance. Le but est de sauver le montage en sacrifiant le lest. 

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