Test des leurres souples Soft Olio, Otus et Peto - Rapala

Décidément, alors que Rapala ne disposait pas de leurres souples à son catalogue, 2024 marque un grand tournant avec l’arrivée de la gamme Crushcity, assez polyvalente et destinée à de nombreux carnassiers et celle de trois gros leurres souples pour le brochet et le silure. Voici les Soft Olio, Otus et Peto !

Une finition inédite

Cette gamme Soft comprend donc trois modèles qui reprennent grosso modo la forme et la taille du X-Rap Peto, un leurre hybride au corps dur à l’avant, sur lequel on fixe une queue de shad ou en faucille (X-Rap Otus) dont la gomme est assez tonique. Le Soft Peto, comme les deux autres nouveautés, est fabriqué à l’aide d’un plastique certes ferme, mais avec une très belle consistance. De plus, la finition 3D de ces leurres leur offre une douceur dans la main et donc certainement dans la gueule du brochet. Les petits picots en surface s’écrasent lorsque l’on serre le leurre. Ils émettent également des microvibrations dans l’eau. Ces écailles 3 D sont très bien réalisées et assez inédites.

Trois queues

Le Soft Peto est donc un shad, décliné en deux tailles de 18 cm pour 51 g et 22 cm pour un poids de 94 g, sans lest additionnel, tête plombée ou système de type Mustache Rig de VMC qui leur va à ravir, précisons-le ! Ce Soft Peto a un bon rolling. Le leurre bascule sur ses flancs lorsqu’on le ramène et la large queue envoie de bonnes vibrations ! Le Soft Otus est un gros grub avec une queue en faucille qui allonge son corps sans trop tirer sur la canne. Cette queue est moins longue que celle du X-Rap Otus. Il n’est proposé qu’en une seule taille de 18 cm pour 55 g. Le Soft Olio est une vraie nouveauté, un leurre souple double queue qui peut faire craquer les gros brochets. Peu lesté, ce leurre nage tout seul et les queues continuent de bouger alors que l’Olio coule doucement dans l’eau. Idéal pour les actions au ralenti, dans les eaux froides par exemple ou passer doucement au-dessus de gros herbiers !

Magnifique colorama

Les trois leurres sont déclinés en douze couleurs, identiques mais qui n’ont finalement pas le même rendu grâce à l’ajout sur les queues en faucille de touches colorées. Il y a des teintes pour chaque type d’eau, claire ou turbide et chaque condition de lumière. Des points UV sont parsemés ici ou là, sous le cou, au bout de la caudale… et envoient des signaux importants dans l’eau. Tout a bien été pensé et exécuté !