« Dites-moi où sont les carpes, je vous montrerai 100 appâts pour les attraper ». Avec son sens de la formule, Luc de Baets, pionnier belge de la pêche de la carpe, résume tout ou presque. Si vous pêchez au bon endroit, au bon moment, vous prendrez forcément des poissons.
En fonction des saisons, les carpes peuvent être à peu près partout ou sembler présentes nulle part. C’est logique, animal à sang froid, son métabolisme est très actif aux beaux jours et plus ralenti en hiver. Concrètement, la digestion dure moins de 12 heures dans une eau « chaude » vers 20°C et peut prendre 48 heures ou plus dans une eau à 15°C. Cette précision n’est pas anecdotique, elle est importante pour gérer son amorçage car, si du printemps à l’automne, les carpes peuvent être boulimiques et très mobiles, elles ne se déplacent et ne mangent quasiment plus lorsque les eaux deviennent froides l’hiver mais restent prenables. Pour comprendre comment, avec quoi et en quelle quantité amorcer, il faut savoir que la carpe n’a pas d’estomac. Schématiquement, elle doit donc manger peu mais souvent, disons comme les vaches qui broutent à longueur de journée dans les prés. En réalité, les carpes « broutent » même la nuit,…
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