Avant de s’intéresser au contenu, nous allons commencer par aborder le sujet du choix de la boîte en elle-même ! C’est vrai qu’aujourd’hui, beaucoup de marques en proposent ! Elles disposent de dimensions, de systèmes de fermeture, de volumes de rangement et de compartiments différents, modulables ou pas. À cette étape, j’ai envie de dire que chacun choisira celle qui lui convient le mieux en partant d’une donnée simple : il faut juste que ce que l’on a prévu d’y mettre puisse rentrer entièrement dedans ! Il est important que chaque équipement, que vous jugez nécessaire, puisse être rangé dans l’une des cases de votre boîte, c’est pour cela que le choix reste avant tout personnel.
Sur les photos de cet article, je vous ai exposé tout le contenu de ma propre boîte et c’est un exemple parmi tant d’autres possibles ! Certains accessoires sont très petits et pourront être mis dans d’autres boîtes prévues à cet effet mais qui, au final, pourront se ranger dans le modèle principal, un peu comme le principe des poupées gigognes. Les bobines de fil, comme le fluorocarbone, sont plutôt volumineuses, il conviendra de s’assurer qu’elles pourront y rentrer elle aussi, au moins de deux diamètres différents, ceux que vous employez le plus. Un compartiment long est nécessaire car il faut penser au rangement des aiguilles qui peuvent être longues comme celles destinées à enfiler des sticks. À mon sens, les meilleures sont celles qui sont profondes et qui disposent de compartiments dont les dimensions sont modulables grâce à des séparations amovibles.
Les accessoires de montage
Les clips plombs, les connecteurs, les tétines de protection, les anneaux, les perles, les hameçons et les émerillons en taille normale ou micro pour les cheveux sont rangés dans des petites boîtes compartimentées. L’une d’entre elles est réservée aux hameçons tandis qu’une autre contient les autres éléments qui composent un montage. Deux autres sont utilisées pour les « fakes », j’entends par là tout ce qui est des appâts en plastique, que ce soit des Dumbbells, des faux maïs, des faux asticots ou simplement des mousses à zigger ainsi que quelques stop bouillettes. Les petites plombées qui servent à équilibrer une bouillette flottante à la hauteur désirée sont elles aussi classées dans cette catégorie, je les laisse dans leur conditionnement d’origine, surtout qu’un brin de caoutchouc y est intégré afin de pouvoir transformer ces olivettes de tungstène en « stop float » que l’on peut déplacer à volonté sur le bas de ligne.
Les fils
Bien entendu, on va retrouver dans cette catégorie les fluorocarbones qui servent à faire les bas de ligne mais aussi les cheveux, lorsque l’on enfile des appâts dessus et que l’on brûle les extrémités qui dépassent pour en faire un stoppeur. Dans ma boîte personnelle, j’emporte du 35 et du 40/100, les deux diamètres que j’utilise le plus. J’ai aussi une bobine de tresse en 35 lbs dans les conditions où un bas de ligne souple est nécessaire comme lorsque l’on pêche au sac soluble mais aussi pour pouvoir réaliser des montages qui combinent tresse et fluoro. Je classe aussi dans cette catégorie le fil dentaire qui est très pratique pour confectionner les cheveux. Il se brûle aussi très facilement, sans produire un genre de charbon gênant. Sa résistance est suffisante car il ne casse pas, même sur les lancers les plus appuyés. Le fil élastique de couleur vive vient aussi là-dedans quand il s’agit de marquer son fil à la distance de pêche choisie, en nouant un brin de ces matériaux sur votre corps de ligne. Le but est de pouvoir relancer rapidement son montage à la bonne distance. En dernier, on retrouvera le fil soluble qui est indispensable dans bien des situations comme lorsqu’il s’agit de proposer quelques bouillettes d’eschâge à proximité immédiate du piège.
Les outils
J’ai envie de vous parler de mon outil préféré tant il est pratique, précis et efficace quand il s’agit de couper de la tresse ou du nylon, c’est une petite pince coupante d’électricien ! Au fil des années, je ne sais plus m’en passer, que cela soit pour la carpe, la pêche aux leurres, en eaux douces, en mer ou en exotique ! Ensuite il y a un briquet tempête qui fonctionnera même quand il y a du vent ou de la pluie. Je m’en sers énormément car je n’utilise pas de stop bouillettes, sauf pour la pêche au zig. Par soucis pratiques, je brûle le fil qui sert à réaliser le cheveu de manière à former un « champignon » qui remplacera avantageusement le stoppeur classique.
Ensuite, j’ai toujours un panel d’aiguilles destinées à enfiler différents types d’appâts ou accessoires de montage. Un autre élément indispensable est une pierre pour affûter les hameçons. Je la choisis avec un grain très fin entre du 1 000 et du 3 000. Avec cet accessoire et un peu d’habitude, on peut rendre un hameçon émoussé plus piquant que quand il sort juste de sa pochette ! J’ai toujours un petit tournevis bien utile pour changer les piles d’un détecteur ou d’un peson. Des forêts de plusieurs tailles me permettent de percer des appâts très durs comme les noix tigrées ou bien de créer un emplacement pour encastrer une pop-up dans une bouillette dense afin de réaliser un snow man 2.0. J’ai aussi un crayon et un marqueur pour noter des informations ou inscrire ma distance de pêche sur mes cannes, une paire de ciseaux, de la colle, deux tendeurs de bas de ligne. Voilà tout pour ce qui est stocké dans ma boîte de pêche principale.
La trousse de survie
À portée de main et jamais bien loin de ma boîte complète habituelle, se trouve toujours une trousse en PVC étanche. Elle contient tout le nécessaire pour refaire un montage de A à Z et remettre un appât sur une ligne. Cela peut sembler faire double emploi mais cette « trousse de survie » me permet de refaire très vite un montage complet sans avoir besoin d’ouvrir plusieurs boîtes et de ne pas perdre du temps à rassembler tous les éléments au milieu de la nuit par exemple. Elle contient de quoi remplacer une tête de ligne en tresse ou en nylon, des clips 8 plombs, des émerillons, des hameçons, du fluoro pour le bas de ligne. On y trouve aussi une aiguille à bouillette et un briquet. C’est le même fil qui servira à faire le bas de ligne et le cheveu. Puisqu’elle est étanche, je la laisse souvent près des cannes ou dans mon bateau quand j’en utilise un. Au fil du temps, ma boîte de pêche n’a finalement pas beaucoup évolué et ressemble beaucoup à celle que j’avais il y a 25 ans. J’ai voulu conserver l’essentiel et évacuer au maximum le superflu ! Ce n’est pas toujours évident car on s’imagine toujours avoir besoin de plein de trucs, au cas où ! Pour être sûr de ne manquer de rien pendant une sortie, j’ai du matériel supplémentaire qui reste dans ma voiture, de cette manière, je suis rassuré et je sais que je ne serais pas pris au dépourvu ! Je dois vous avouer que cet équipement de secours ramasse la poussière et ne sort pratiquement jamais ! Cela doit vouloir dire que ma boîte de pêche n’est pas si mal faite ! Elle contient ce qui me sert toujours ou plutôt, ce qui me sert tout court ! Et c’est bien ça le but recherché finalement.