Si capricieuse, sauvage et mystérieuse, la belle Loire qui se déverse dans l’océan à Saint Nazaire (44) donne bien du fil à retordre aux pêcheurs de carpes qui osent l’affronter. Nous allons nous intéresser à ce fleuve sur une zone précise où le rythme des marées jouent avec le comportement des poissons. Ce « ruisseau » qui nous hante depuis des décennies cache encore bien des secrets. La nourriture y est tellement abondante que les carpes n’ont aucunement besoin de nos appâts, sans parler des eaux saumâtres qui changent en quelques minutes le comportement d’une faune sauvage. Au travers de cet article, nous allons vous parler d’une approche très spécifique et surtout très rythmée.
Un point sur le marnage
Le marnage est la différence de hauteur d’eau entre la pleine mer et la basse mer. Plus le coefficient de marée sera fort, plus les marnages de la Loire seront importants. La mer remonte depuis l’estuaire jusqu’à plus de 100 kilomètres en amont dans le lit du fleuve. Pour exemple, sur le secteur d’Oudon en Loire Atlantique, les niveaux peuvent varier de deux mètres voire plus lors des gros coefficients. Quand la marée monte, les eaux douces deviennent saumâtres avec l’arrivée de l’eau de mer. Il n’est pas rare…
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