Un gain de place énorme
Nous savons tous que le matériel pour la pêche de la carpe ne cesse d’évoluer. Beaucoup de marques se sont adaptées aux nouvelles tendances, notamment celui du Speed Fishing. Le but étant de réduire le matériel, son encombrement, son poids, pour pêcher le temps d’une nuit, voire de quelques heures. Peu se sont aventurés sur le cas du Bedchair… même si quelques innovations ont vu le jour ! Il reste toujours aussi contraignant malgré quelques kilos de moins, et nécessite souvent un aller-retour de plus. C’est pour cela que j’ai opté pour le Hamac en toile de parachute. Pourquoi cette matière ? Parce qu’elle est très résistante, et surtout très fine. Ce qui me permet d’avoir un « lit » qui tient dans la paume d’une main… et qui pèse quelques centaines de grammes ! Et pour affronter toutes les conditions, j’y ai adapté une bâche et une moustiquaire. Je suis ainsi prêt à braver toutes conditions pour un poids qui ne dépasse pas… 1 kilo 500 ! Reste à y adapter un duvet selon la saison pour un maximum de confort.
Mieux qu’un Bedchair ?
Parlons peu, parlons bien ! La pêche c’est aussi les vacances. Et qui dit vacances, dit repos. On est d’accord, on n’est pas tous des machines à faire dix poissons par nuit ! Il était donc important de tester le hamac le temps d’une sieste, d’une nuit ou deux. Le bilan a pour ma part été rapide… je n’ai jamais aussi bien dormi que dans un hamac. Et je me retrouve à passer la semaine sans aucun problème ! Je ne me suis pas encore aventuré sur une longue session hivernale… mais j’y associerais certainement une petite tente pour le Trek pour faire la popote ou se changer tout en gardant un peu de chaleur humaine ! Je suis encore en réflexion là-dessus. Autre avantage, il est très agréable de dormir suspendu dans les arbres. Qui ne s’est jamais réveillé à la belle étoile avec un renard ou un sanglier pas très loin du Bedchair ? Plus de problème maintenant… même si c’est toujours impressionnant de les voir ou de les entendre, ils peuvent faire leur vie paisiblement !
Les problématiques du hamac
Nombreuses sont les personnes qui me demandent si j’arrive à mettre mon hamac partout. En trois ans de pratique intensive, j’ai toujours trouvé deux arbres qui allaient répondre à mon attente. J’ai le souvenir d’avoir orienté une pêche sur un secteur pour pouvoir le suspendre… et cela s’est avéré productif en termes de captures. Sur les destinations inconnues, j’avais toujours mon Bed avec moi au cas où, comme lors des derniers Masters Media Carpe dans le Lot. Je ne m’en suis pas servi pour autant !
Maintenant, sur des barrages sujets à de grands marnages par exemple, j’ai toujours opté pour le Bed au bord de l’eau. Premièrement pour être proche du bateau et de l’écho pendant les nuits, deuxièmement pour éviter toutes chutes dans les rochers à 3H du matin lors d’un run ! Pour les personnes qui dorment sur le ventre, il n’est forcément pas conseillé. En revanche pour les personnes souffrant du dos ou des cervicales, les retours sont pour le moment très positifs.
Bien choisir son hamac
Je possède actuellement deux hamacs de la même marque. Un pour la saison chaude, l’autre pour la saison froide et humide. Ce dernier est rembourré et ne laisse passer ni le vent, ni l’humidité par le bas. Et croyez-moi ce n’est pas du luxe. Certes il prend un peu plus de place, mais la toile est beaucoup plus épaisse, et surtout doublée ! Les systèmes de fixation sont très simples. Je déconseille fortement les sangles pour le tendre entre les arbres. C’est trop élastique et on se retrouve souvent « le cul par terre ». J’ai adapté une toile camouflage en dessous pour limiter encore plus la prise d’humidité, mais surtout pour me fondre plus facilement dans la nature. Petit conseil également, certains vont essayer des premiers prix au départ… pour une ou deux nuits par an cela est jouable, mais si vous êtes susceptibles de l’utiliser plus fréquemment, n’hésitez pas à investir ! C’est toujours bien moins cher qu’un Bedchair (comptez entre 10 et 80 euros)