Dans un premier article paru dans le numéro 158, je vous exposai une synthèse pour approcher et dompter cette eau versatile. Ce second opus traitera de la traque des grandes carpes du fleuve royal. Ses altesses y sont bel et bien présentes, mais il faudra faire preuve de patience et de persévérance car elles ont tendance à se faire désirer ; n’oublions pas que tout vient à point à qui sait attendre !
Qu’est-ce qu’une grande carpe de Loire ?La population d’un bief de Loire ressemble à un essaim d’abeilles. La composition sommaire d’un essaim compte une reine, une bonne centaine de faux-bourdons et plusieurs dizaines de milliers d’ouvrières.
Une reine de Loire est une carpe qui se distingue des autres poissons du banc par son gabarit hors norme, d’au moins 17 / 20 kilos. Les faux-bourdons sont des poissons de la catégorie 13 / 16 kilos, ils représentent une densité très relative mais plutôt accessible. Viennent ensuite les innombrables petites ouvrières, des petites carpes (majoritairement des communes fuselées) de la catégorie 5 /12 kilos avec une moyenne générale oscillant entre 8 et 10 kilos.
Une géante de Loire est un poisson qui se mérite car, depuis son plus jeune âge, elle a utilisé tous les subterfuges pour survivre aux prédateurs et…
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