La compétition obéit à des règlements qui ont beaucoup changé au fil du temps. Pour quels résultats au final, le nombre de participants ne cessant de baisser tandis que toutes les épreuves dites open attirent de plus en plus de monde ?
La pêche au coup de compétition s’est diversifiée. Grande canne, anglaise, bolognaise, feeder, milieu naturel, carpodrome, chaque discipline obéit à ses propres règlements. Mais toutes ces restrictions et spécialisations –technique exclusive, distance de pêche bornée, appâts limités voire interdits, etc.– ne risquent-elles pas de freiner les imaginations et de conduire à des pratiques totalement stéréotypées ? À une époque pas si lointaine, les grandes cannes pouvaient mesurer 14,50 m, 16 m voire plus. Les prix atteignaient des sommets et, même si c’était efficace, le confort de pêche n’y était pas toujours. Pour stopper cette inflation et garder à la compétition son côté populaire, une limite a été fixée par la fédération internationale, à 13 m, adoptée par presque tous les pays, sauf l’Angleterre. Autre argument avancé : favoriser le moulinet pour les pêches à distance. C’était sans doute la bonne décision…
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