La pêche en petite rivière requiert une approche particulière à cause de son exiguïté et son encombrement. Si les truites ont la réputation d’y avoir le nez facilement dehors, il y a des jours où seule la nymphe permet de tirer son épingle du jeu. Suivons Pascal Dubois, pêcheur polyvalent, qui nous en dévoile sa pratique, en toute simplicité !
C’est sur le Quéffleuth que Pascal nous donne rendez-vous, au niveau de la forêt de Coatlosquet, non loin du fameux cloître de Saint-Thégonnec, en plein cœur du Finistère. Alors qu’il gare son 4x4 le long de la départementale Carhaix-Morlaix, on perçoit les eaux de cette petite rivière, longue de 21 km, qui bruissent en contrebas. Du moulin de Quéneuf au hameau de fumé, soit environ 15 km, ce secteur est assurément le plus beau : le Quéffleuth s’écoule dans un vallon encaissé, boisé, sinueux, ponctué de vasques et de blocs rocheux granitiques qui lui confèrent un caractère sauvage, à l’image de ces truites sauvages qui arborent une superbe livrée, flancs dorés tachés de vermillon. Ici, ce n’est pas tant la taille qui compte que la qualité. Une truite de 30 cm se montre maligne. Une vaillante combattante qui connaît parfaitement les caches…
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant.
