Il n’est pas rare, surtout pour ceux qui pêchent en bateau, de tomber dans le piège du « zapping », c’est-à-dire de passer de poste en poste sans prendre le temps de lire l’eau et le littoral. Le trait de côte donne de précieuses informations à qui sait les déchiffrer.
Le trait de côte marque la limite jusqu’à laquelle parvient la mer, la hauteur la plus extrême que peuvent atteindre les plus hautes eaux par temps calme (coefficient de 120 avec des conditions météorologiques normales). Ce trait de côte n’est pas figé dans le temps. Il recule lorsque le littoral s’érode sous les coups de butoir des vagues, des courants et du vent ou avance par l’accumulation de sédiments ou au gré de processus anthropiques, actions visant à étendre l’espace terrestre en gagnant sur la mer (constitution de polders). Cela étant, la tendance est au recul. Environ un cinquième du littoral français (hors Guyane) est confronté au recul du trait de côte créant des risques de submersion marine, processus accentué par le réchauffement climatique.Une ligne fluctuante
Pour des raisons de commodité, c’est le trait de côte instantané qu’il faut retenir ici pour le pêcheur, à savoir le contact terre/mer quel que soit…
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