Beaucoup de pratiques locales de pêche ont disparu en particulier sur les îles charentaises. Et pourtant ces techniques ont permis de nourrir les gens pendant les blocus, les guerres. L’homme a inventé, construit des pièges sur l’estran pour ne pas mourir de faim tout simplement. Certains sont visibles comme les écluses à poissons en Charente Maritime. D’autres passent inaperçus sur l’île de Ré car ils sont quasiment inapparents. Certains ignorent même encore leur existence. Pourtant certains de ces guets-apens très localisés sont conservés et entretenus.
Les hommes et les femmes ont formé des « puits » d’une profondeur d’un peu moins d’un mètre et d’une circonférence légèrement plus grande. Ces formations caverneuses ne sont accessibles que par gros coefficient, tout simplement parce que les crevettes, aujourd’hui encore, ne se pêchent qu’aux grandes marées dans les Pertuis charentais. Ces personnes ont donc découpé la « banche » sans la fragiliser, enlever les pierres pour construire le trou. Et puis ils ont rebouché la cavité avec ces blocs de roche en entrecroisant les pierres par étage pour créer des vides afin que tout animal marin s’y engouffre et soit piégé avec une dernière rangée…
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