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Algues, laminaires, herbiers... Pêche du bar dans les végétaux

Les zones à végétaux sont très souvent des secteurs propices pour la pêche du bar. De nombreuses espèces abondent dans ces massifs de verdure (algues, laminaires et autres herbiers) pour se nourrir et y trouver refuge. La pêche au leurre est pertinente en adoptant une approche fine et tactile, qui va nous offrir de jolis coups de ligne.

La fin de l’été et le début de l’automne sont toujours les bienvenus pour les pêches aux leurres. Les températures sont clémentes, et ce grâce à la luminosité généreuse du soleil. L’écosystème marin abonde de diverses espèces confondues. Toute la chaîne alimentaire cohabite dans ces végétaux, elle assure une alimentation permanente pour les prédateurs. Les bars sont évidement de la partie et colonisent ces zones.

Un beau poisson capturé par Erwan avec un leurre souple et une plombée légère
Crédit photo : Yann Cuvelier

Laminaires et herbiers

Les zones à faibles profondeurs favorisent le développement de cette végétation marine, et l’accroissement végétal bat son plein. Nul besoin de parcourir des milles pour localiser les bars, ils sont à la côte dans les eaux calmes et tempérées, ils chassent dans ces zones de verdures composées d’algues, de laminaires, et d’herbiers. Pour repérer ces zones, je me réfère principalement à ma cartographie qui m’indique avec précision les indices de profondeurs de chaque poste, sur lesquels je m’attarde pour prospecter. Même si à marée basse, on peut observer les zones apparentes de végétaux, je concentre mon approche sur les secteurs où les plantes aquatiques ne découvrent que très peu. Les herbiers que l’on retrouve sont moins denses, ce qui facilite l’approche au leurre sans trop s’accrocher. Pour cela, j’identifie les lignes de sondes qui marquent les différentes hauteurs d’eaux par gros coefficients au plus bas de la marée. Dans l’idéal, notez les sondes proches de zéro qui représentent l’estran. La profondeur reste faible, cependant, la hauteur d’eau présente nous permet tout de même de pêcher à marée basse aux heures les plus propices et les plus calmes, précisément à l’aube et au coucher du soleil. Les bars chassent tant que la luminosité est basse, dès qu’elle augmente, l’activité diminue. De ce fait, orientez vos phases de prospection sur les zones à végétaux plus profondes dans les 5 à 10 m.

Le leurre de surface est souvent une arme redoutable au-dessus des végétaux.
Crédit photo : Yann Cuvelier

Privilégiez la marée montante

Sur ces postes à faible profondeur, les heures de marées ne coïncident pas systématiquement avec les bonnes heures pour la pêche. De plus, l’eau étant claire et limpide, les bars sont davantage méfiants, même si les secteurs que l’on prospecte regorgent de végétaux en tout genre. Du fait de la technicité des postes pourvus, je concentre mon approche en journée entre la deuxième et la troisième heure de marée montante. La masse d’eau du flot génère un courant qui trouble légèrement la transparence de l’eau, rendant ainsi les bars moins méfiants et plus actifs. Les proies deviennent alors plus visibles et vulnérables à cause de la végétation en mouvement. Le fourrage se regroupe en banc avec l’intensité du courant, et attire par la même occasion les prédateurs. Les bars profitent du festin, et s’alimentent jusqu’à ce que le courant mollisse de nouveau. Privilégiez également vos sorties sur des coefficients de 70 à 90, le courant de marée est plus fort, ce qui prolonge vos parties de pêche durant la phase montante.

Les zones à faibles profondeurs favorisent le développement de cette végétation marine qui retient le fourrage.
Crédit photo : Yann Cuvelier

Leurre et animation

Étant donné que l’on prospecte des zones à végétaux, l’idéal est d’employer de petits leurres qui correspondent à l’alimentation des proies dont se nourrissent les bars. Sur les périodes d’étales où le courant n’est pas formé, et plus particulièrement à marée basse, il est judicieux d’utiliser un montage texan plombé de 5 à 10 g, afin de faire évoluer votre leurre entre les laminaires et les autres herbiers. Néanmoins, comme je vous le précisais, cette option est favorable à l’aube et le soir lorsque la luminosité est faible. En revanche, lorsque la marée remonte, et que la hauteur d’eau est suffisante pour épouser le dessus des végétaux, utilisez des leurres souples armés de têtes plombées classiques de 10 à 20 g. Veillez à ce que le poids de la tête plombée soit en rapport avec la profondeur et le courant, de façon à contrôler avec souplesse la nage du leurre. Concernant les leurres souples, employez des shads de 10 à 12 cm, afin d’imiter les sprats, les éperlans, puis des slugs de 12 à 15 cm en guise de lançons, afin de reproduire au mieux le poisson fourrage présent sur zone. Côté couleur, le bleu et le vert clair pailleté fonctionnent bien, cela amplifie les reflets avec la luminosité. Dans cette approche, les animations minimalistes sont pour moi les plus pertinentes, compte tenu de la légèreté des montages. En récupérant votre ligne de façon homogène et régulière, votre leurre doit évoluer naturellement, sans action rapide. En réalisant de petites tirées progressives, vous dirigez votre leurre où vous le souhaitez, ce qui augmente son attrait auprès des bars.

Poste typique avec bordure recouverte de végétaux
Crédit photo : Yann Cuvelier

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Magazine n°78 - septembre-octobre-novembre 2020

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