Dame Nature s’est désormais éveillée et nous laisse respirer à pleins poumons ses agréables effluves printaniers. Côté physique, nos pérégrinations halieutiques de début de saison ont bien rodé nos quadriceps. Elles nous permettent maintenant de pousser un peu plus loin nos limites jusqu’aux parcours les moins accessibles. Il s’agit de ceux aux eaux pures et sauvages, nichés au plus profond des vallées, ceux des têtes de bassins…
L’ accès à la plupart de ces parcours se mérite. Je dirais même, dans certains cas, que les gouttes de sueur laissées en chemin sont toujours plus nombreuses que nos prises. Mais une fois ce Graal atteint, nous nous retrouvons comme plongés dans une période qui semble révolue, sans artifices, rythmée uniquement par les bruits de l’eau et de la faune locale. De temps en temps, les paysages environnants nous font oublier la canne à pêche pour laisser place à l’appareil photo. C’est là que nous immortalisons un face à face avec une marmotte, un vol de vautours ou encore le regard agressif d’un grand cerf. C’est cette fusion avec la nature que nous allons chercher en nous orientant vers ces petits milieux. Nous y découvrons une pêche accessible à tous malgré le facteur «…
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