Piquer une teigne, un beau dendros ou une sauterelle au bout de sa ligne, en voilà une attitude assez peu répandue chez les pêcheurs aux leurres en eaux vives! Pourtant, Thierry Bruand n’hésite jamais à le faire, en particulier à la belle saison, renouant ainsi avec une ancienne pratique mixte de la pêche à l’ultra-léger. Une sorte de petit retour en arrière souvent nécessaire et toujours très efficace.
La pêche aux leurres, prise dans son acception large qui inclut mouches et nymphes artificielles, ne cesse de progresser parmi les amateurs de salmonidés, qui délaissent de plus en plus les appâts naturels, tocqueurs compris.
Délaisser les leurres
Cette grande convergence, très bien décrite par Marc Delacoste dans notre n°883, ne doit pas empêcher la nouvelle génération de leurristes, accros aux poissons-nageurs et autres leurres souples dernier cri, de revenir de temps à autre vers le naturel. Et cela d’autant plus que le matériel spinning d’aujourd’hui, très technique, offre de nouvelles opportunités. Il m’arrive donc volontairement de laisser mes leurres préférés à la maison et d’opter pour la pêche aux esches animales. L’intérêt évident étant de combiner la redoutable…
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