Que peut faire un pêcheur de truite en hiver, alors que ses chères rivières de première catégorie sont fermées, ainsi que ses beaux lacs d’altitude désormais emprisonnés sous une épaisse couche de glace ? Mais si vous faites partie de ceux qui pensent que la vie ne vaut d’être vécue que de mars à septembre, ne paniquez pas. Il y a bien des manières de passer l’hiver sans recourir aux antidépresseurs.
Pour un pêcheur de truite, dès la mi-septembre, le moral peut être en berne. Se morfondre, lutter contre la dépression, reprendre à son compte la célèbre réplique d’Anna Karina dans Pierrot le Fou «Qu’est-ce que j’peux faire, j’sais pas quoi faire…» ? Pas question ! Il faut d’abord accepter cette pause, instaurée pour la bonne cause, car c’est durant ces mois d’hiver que se joue le renouvellement des populations de truites. On peut aussi, et bon nombre dont votre serviteur, ne s’en privent pas, traquer d’autres espèces, comme les carnassiers ou les bars sur la côte par exemple. Il est d’ailleurs intéressant de changer totalement d’univers, de technique et de se confronter à de nouvelles problématiques de comportement de poisson ou de contraintes de parcours.
Les plans d'eau
Mais…
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